Partir, prendre le temps et oublier ce qui, dans la vie peut donner envie de ... partir. Plutôt que de "rentabiliser", de "planifier", d'obéir aux injonctions des "incontournables" ou des "dépêche-toi" subis déjà à longueur d'année, c'est l'occasion de feuilleter un autre dictionnaire, celui des flâneries le nez en l'air, l'air de rien et sans se presser. Tout un lexique à conjuguer de préférence en solitaire, sans guide de voyage ni face de bouc, tripes à diviseur ou gogols maps. En revanche, c'est l'opportunité d'enrichir sa collection de cartes ; celles du pays, des villes et des bus de ville.
C'est s'entraîner à prononcer le minimum vital de formules de politesse et de phrases de survie. C'est prendre la peine d'observer les habitudes vestimentaires et les attitudes et positions à respecter. C'est aussi emporter quelques indispensables boules amortisseuses de vacarme. Il ne vous restera plus qu'à arpenter les trottoirs de Bangkok, de Saigon, de Hong Kong ou d'ailleurs.